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Elsa elle a

Monday, June 27, 2011



Elsa "C'est comme une gaieté, comme un sourire, quelque chose dans la voix, qui paraît nous dire "Viens" qui nous fait sentir étrangement bien"

Elsa "Elle a, ce je ne sais quoi, que d'autres n'ont pas. Qui nous met dans un drôle d'état. Ce don du ciel qui la rend belle".

Elsa "elle a ce tout supplément d'âme, cet indéfinissable charme, cette petite flamme..."

Dès que j'ai décidé d'interviewer par le questionnaire de Proust, Elsa, qui tient le blog "Ça sur  moi", le titre et les paroles de la chanson de France Gall furent une évidence pour moi. Ça lui correspond tellement bien.





Vous devez peut être, comme moi je me la suis posée, vous demander pourquoi ce nom de blog ? Je vous donne la réponse qu'Elsa a donnée elle-même sur son site dès son deuxième post :

En découvrant ce blog, vous vous êtes sûrement demandé ce que voulait dire cette appellation :


"Histoire que vous ne vous creusiez pas trop les méninges, je vais vous dire de quoi il s’agit!
Alors voilà, j’ai tenu à établir un lien entre sa nomination et mon milieu professionnel. Me destinant au métier de psychologue, et m’étant spécialisé dans la psychanalyse freudienne, j’ai trouvé astucieux et sympathique de mettre en lien les concepts freudiens très connus (ça et surmoi) avec le milieu de la mode qui m’attire tout particulièrement, arrivant à ce nom équivoque pour mon blog, ralliant plusieurs aspects de ma vie en une seule expression!
Maintenant vous savez tout!"


Pour celles et ceux qui ne connaissent pas Elsa je vous invite réellement à aller la découvrir. Elle ne tient pas un blog pour ne rien dire. Avec elle, vous allez pouvoir lire, lire et apprendre.




Elle a une plume, un style qui nous tient en haleine. Elle écrit terriblement bien. Elle relate si facilement, nous relate un film ou une histoire à sa façon et nous sommes captivés.

Dans tout ce qu'elle écrit on voit qu'il y a des recherches, elle y met tout son coeur, je dirais même son âme.

Elsa se livre, mais peu, il faut la deviner aux travers de ses mots.

Elsa c'est une fille d'aujourd'hui mais nostalgique des années passées. Elle a en adoration bon nombre d'anciennes vedettes : Brigitte Bardot, Stanley Kubrick, Audrey Hepburn, Jane Birkin, Françoise Dorléac...






Elle adore le grand Serge Gainsbourg et là je la rejoins.



Elle arrive à se mettre en scène et elle nous fait revivre aux travers de ses posts certains films : "Lolita", Charlotte Gainsbourg dans "l'effrontée", Ali MacGraw dans "Love Story", "Manon des Sources".










Cinéphile avertie, elle peut écrire et développer à propos d'un film, d'une scène et c'est comme si vous étiez en train de jouer dedans car elle peut également vous citer les textes du film.

Elsa je passe la lire tous les jours, parfois je survole pour y revenir. Elsa je la garde souvent pour la fin, car Elsa ne se lit pas comme cela. Il faut prendre le temps de décortiquer ses mots, ses phrases, les savourer, s'en imprégner, regarder les sublimes photos qu'elle nous propose et arriver à la fin du post et ce dire que c'était beau, un moment de grâce.




Je vous laisse avec le questionnaire que je lui ai soumis (je dois dire que j'ai dû me creuser la tête pour les questions car Elsa, pour ceux qui lisent tout, a déjà rédigé par elle-même son questionnaire de Proust, il me fallait donc trouver d'autres questions).


1. Si tu étais un pays ?

Je serais indéniablement la France. Pas la France d’aujourd’hui, mais la France d’autrefois qui me fait tant rêver, à savoir celle des années 60/70. Ou même cette France qui dans l’histoire a été si grande, si pleine de culture, de richesses intellectuelles, et d’esprits éclairés. La France qui pétille. Celle du champagne, de Voltaire ou de Zola, celle de Jean Paul Sartre, de Simone de Beauvoir et du Café de Flore. Celle de Catherine Deneuve, de Brigitte Bardot ou de Serge Gainsbourg. Notre histoire (bien que parfois très sombre) est passionnante, aussi je ne serais un autre pays pour rien au monde.




2. Si tu étais un bijou ?

Je serais une montre, pour toujours avoir un œil sur le temps, et orner les poignets de ma fantaisie parfois si imaginative. Je serais en or, et mon cadran n’indiquerait pas les chiffres parce que malgré tout je déteste être aux prises avec le temps qui passe.



3. Si tu étais un légume ?

C’est une question qui m’a beaucoup fait rire. Pour la forme je serais une petite tomate cerise parce que je les dévore et que je les adore. Mais comme je possède un grand sens de l’auto-dérision, je pourrais aussi être un navet, ce légume aux couleurs douces et rassurantes, qui remplit nos bols de soupe l’hiver, et qui se fait également rassurant au cinéma malgré sa connotation péjorative. Ce navet que personne n’a comprit, mais qui au départ était plein de bonnes idées.



4. Si tu étais un artiste et un seul ?

Je vois que belle DameSkarlette commence à connaître mon côté éparse, et a comprit que sans cette précision j’aurais été incapable de donner une réponse précise. Qu’à cela ne tienne, je n’en donne qu’un (et pourtant...) : je serai Serge Gainsbourg, parce que son talent n’a d’égale que son perfectionnisme, et que sa quête d’idéal s’est retrouvée dans tous les domaines qu’il a touchés du doigt. Il a également côtoyé les artistes les plus grands, et les femmes les plus belles sans jamais se trahir. J’aurais aimé être à sa place car il a obtenu le meilleur dans ses rencontres, et que malgré ses excès que personne ne comprenait, il est pour moi l’un des seuls artistes français à aller au bout de lui même. C’est une chose dangereuse et pourtant si fascinante...




5. Si tu étais une pensée ?

Je serais un souvenir, provoqué par quelque chose de palpable. Un coin de rue, une odeur, une vision, une chanson, un goût... Pour moi il n’y a rien de meilleur qu’un souvenir qui se fait si présent grâce à sa concrétisation, et à sa réincarnation perpétuellement nostalgique.




6. Si tu étais un proverbe ou une citation ?

Difficile! Il y en a une qui me suit depuis mon adolescence. Elle est de Sacha Guitry : "Si ceux qui disent du mal de moi savaient ce que je pense d’eux , ils en diraient bien davantage". Je la trouve très vraie, et j’ai toujours mis un point d’honneur à ne pas me laisser miner par les nombreuses critiques et les innombrables coups bas que m’ont portés des personnes si malveillantes. Si je devais m’attribuer une phrase, ce serait donc bien celle-ci.



7. Si tu étais un métier ?

Je serais actrice. Ce n’est pas une surprise, ce milieu ne cesse de me fasciner, de me surprendre, et de m’émerveiller. C’est un monde à lui seul, et je caresse secrètement l’espoir d’un jour parvenir à le toucher du doigt.







8. Si tu étais une époque ?

Là encore je ne vais pas vous surprendre, je serais la France des années 60/70. Je sais qu’on a souvent (peut-être à tort?) tendance à idéaliser cette époque en lui attribuant un contexte général de bonne humeur, d’insouciance et d’aisance. Mais pour ma part je rêverais de faire un saut dans le temps et d’aller côtoyer les fêtes tropéziennes, la montée des marches avec Birkin et Gainsbourg, écrire au Café de Flore en compagnie de Simone de Beauvoir, et danser toute la nuit sur la musique yé-yé de Sheila et Claude François.




9. Si tu étais une passion ?

Je me passionnerais pour les grands artistes, philosophes, écrivains ou compositeurs qui ont compté dans l’histoire du monde. Je me nourrirais de leurs anecdotes, tout en m’abreuvant de leurs paroles et réflexions merveilleusement authentiques.



10. Si tu étais un but suprême ?

Un jour, Roger Vadim a susurré à l’oreille de Brigitte Bardot : "tu seras le rêve interdit de tous les hommes mariés". Je n’en fais pas une philosophie, bien évidemment. Mais j’admire notre chère B.B parce que contrairement à ce qu’on aurait parfois pu attendre d’elle, elle ne s’est jamais laissée miner par la morale ou la bienséance d’une société trop guindée pour comprendre le personnage qu’elle campait. Mon but suprême serait et sera toujours ainsi de m’affranchir des diktats, sans jamais perdre de vue mes passions, mes envies, mes rêves et mes aspirations, comme elle qui a toujours mené sa vie comme elle l’entendait. Et même si aujourd’hui elle est ouvertement décriée, j’admire profondément sa persévérance, et son côté combatif toujours rebelle face à ceux qui la ridiculisent et auraient si souvent pu lui faire perdre espoir. Car la vie ce n’est ni plus ni moins que ça : un combat à gagner contre les autres, mais aussi contre soi même.
 
 
 
 
De bien jolies, intelligentes et originales réponses n'est ce pas ?
 
 

 
Elsa j'apprécie vraiment ce que tu fais. Je souhaite que tu t'épanouisses de plus en plus au travers de ton blog. Dame Skarlette te rejoint dans tous les personnages et le monde dans lequel du vis et où tu t'épanouis.
 
Qui a dit que "La nostalgie n'est plus ce qu'elle était ?".
 
 
 

Les photos proviennent du Blog d'Elsa qui m'a gentiment donné l'autorisation de les publier.


 

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