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L’homme qui aimait les femmes

Tuesday, May 17, 2011






Je sais qu'en ce moment, en plein Festival de Cannes, comme je parle souvent de ce qui se passe sur la Croisette, vous pensez que je vais vous parler de François Truffaut, de Charles Denner l’interprète du film "l’homme qui aimait les femmes". Et bien rien de tout cela.


Hier honneur a été rendu à Mr Jean Paul Belmondo. Ce jour c’est à mon tour de faire un hommage à un homme rencontré sur la blogosphère.





Vous avez déjà entendu parler de lui, soit parce que vous le connaissez, soit parce que vous avez lu un article de lui et surtout une interview? Si vous vous rappelez, j’ai eu l’immense privilège que ce galant homme me pose des questions et qu’il publie cette interview sur son blog.





A la suite de cela je voulais moi-même l’interviewer mais on m’a prise de court. Il me fallait trouver une autre solution.


Le mois dernier j’ai commencé une nouvelle chronique « Si j’étais » directement inspirée du questionnaire de Proust pour ceux et celles qui l’auront remarqué.


J’ai commencé par Lune et vous aviez apprécié suite à vos commentaires.


Cette fois ci c’est Gentleman W que j’ai soumis à ce questionnaire. Bien entendu les questions ne sont plus les mêmes.



Je vais faire une petite introduction sur lui et son blog avant de vous laisser lire ses réponses.






Gentleman W porte bien son nom car il met toujours les femmes à l’honneur. Il sait les sublimer, nous rendre toutes belles. Il parle de bas, de collants, de toutes ces choses qui font qu’une femme est encore plus désirable. Sujet difficle qu'il a choisi là. Mais à chaque post il arrive à surprendre. Il doit fouiner, pour chercher tous ces articles, ces dessins, et ce travail de recherche me fascine.





Il parle bien ce Mr. Il est instruit ça se sent. Il faut lire ses textes plein de subtilité, il arrive à nous faire voyager, rêver et avec lui nous sommes dans une autre galaxie. Ce blog c'est un musée Virtuel.





Mesdames surtout ne ratez pas son blog, ni vous messieurs, vous allez être transportés. De plus il nous montre des photos de femmes magnifiques et on ne peut qu’apprécier.




Voici maintenant le questionnaire que je lui ai soumis :


1) Si vous étiez une devise ?

« La douleur est source d’un don de soi aux autres, pour créer un monde plus doux, plus beau et plus soyeux. Un univers sans douleurs ! »



2) Si vous étiez une femme ?

Je préfèrerai rendre hommage, car je ne peux être une femme.

Simone WEIL, pour l’élégance de cette femme à toutes les périodes de sa vie, pour son travail, pour son éthique, pour son engagement face aux hommes et pour la défense de certaines libertés obtenues à force de courage. Tout cela avec son histoire et toujours pour les autres femmes. Un modèle d’intelligence.



3) Si vous étiez une chanson ?

Beaucoup de titre de DEPECHE MODE, mais avec une affection particulière pour « Question of Lust », chargé de milliers de souvenirs. Mais c’est un choix affectif, pas un parallèle.

Sinon le 5e morceau « rex » du Requiem de Mozart, une force, des vibrations, personne ne peut rester insensible.




4) Si vous étiez une ville ?

AMSTERDAM, car c’est une ville culturelle, de taille humaine, avec ces mille et une échoppes. Les petits bars, les terrasses, les maisons, les canaux, et des jardins, de petits marchés, des vélos partout, et tant de souvenirs amoureux. J’ai vécu un bout de ma vie là-bas, et connais bien le décor et l’envers du décor, je me fonds dans la masse, et je peux rester deux heures sur un banc à regarder cette ville respirer, du matin jusqu’à la nuit. Une ville pleine de magie, à toutes heures, avec toutes les saisons, pour se perdre loin des touristes, et finir dans un restaurant indonésien, à déguster un rijstafel (combinaison de minimum dix plats, servis en petites quantités, épicés ou non, sucré-salé, neutre, légumes, viandes, œufs, plaisirs variés, avec un vin blanc sud-africain épicé). Une ville de paradoxe, avec l’esprit austère et protestant, et en même temps un espace de libertés d’expression, de mode de vie. Un peu de moi, chut !


Image d'un article de Gentleman W. où il évoque Amsterdam





5) Si vous étiez une marque de bas ou de collant ?

Je ne veux fâcher personne, ni les marques dont certaines que je connais bien. Naturellement je vous dirai Wolford pour les collants, souvenirs et origine des blogs jumeaux. Une qualité sensuelle, que je salue pour le toucher, le rendu sur les jambes et leur créativité. Et Secrets In Lace pour leurs modèles plumetis, rétro (mais fabriqué en France par L’Arsoie, propriétaire de Cervin), une distribution américaine, en constante innovation, avec des couleurs Or, des vœux roses, de la lingerie rétro, féminine et pleine de volupté.



Marque qui est une de ses madeleines de Proust car ce post portait le nom suivant : "Wolford, mes madeleines"






6) Si vous étiez un poète ?

Je n’aime pas la poésie quand elle oublie l’émotion et la simplicité. Donc si possible un poète drôle, qui aimerait les enfants (ceux qui sont martyrisés d’avoir appris des poèmes sans en comprendre le sens et les subtilités de langage, nombreux écoliers effrayés par les récitations tordues, et sans expression). Prévert !



7) Si vous étiez un défaut ?

Ah non, on avait dit « on ne parle pas de mes défauts » ;-)

Etre entier, un vrai défaut car il empêche parfois de mentir, il déteste les snobs, et il dit certaines vérités, même les plus belles.



8) Si vous étiez une qualité ?


L’altruisme, car il est si beau de donner, de prendre du plaisir à voir les autres recevoir. Avoir un détachement pour les autres, sans les jalouser, juste pour les voir heureux. Donner du bonheur, des bises, un sandwich, ou du temps pour une cause, pour des personnes.



9) Si vous étiez un arbre ?

Un chêne, pour nourrir avec des glands la vie animale de la forêt, pour protéger les uns et les autres sous ma stature (quel mégalo ce Gentleman ;-), et pour finalement être utile, pour construire avec le bois ou se chauffer, mais tout cela dans la durée.

J’aurai pu dire un mûrier, l’arbre des vers à soie, une première étape vers les bas. ;-)







10) Si vous étiez une madeleine de Proust ?

Je me croquerai surtout si j’avais le parfum de la vanille, et du four de ma grand-mère.

Plus sérieusement, ma madeleine est liquide. Un vin, grand ou petit, récent ou vieux millésime, mais un vin partagé avec des ami(e)s, durant un dîner, lorsque le temps s’arrête, les discussions se mêlent, se démêlent et s’emmêlent. Un pur liquide entre hédonistes. Champagne ou Sauternes, bien qu’un grand rouge !






Merci à lui d’avoir pris la peine et le temps de répondre. Je m’attendais à des réponses subtiles et ce fut le cas.




J’espère que vous aurez lu ce questionnaire avec autant de plaisir que lorsque j’ai découvert ses réponses.




Gentleman vous êtes réellement un galant homme, un magicien des mots, et vous parlez si bien des femmes, alors continuez de nous enivrer de vos mots et embarquez nous dans vos histoires car nous adorons.






Comme dans le film de François Truffaut pour vous toutes les femmes sont uniques et irremplaçables. Bertrand le protagoniste du film dit a un moment ‘les jambes de femmes sont des compas qui arpentent le globe terrestre en tous sens, lui donnant son équilibre et son harmonie’. Cette phrase vous auriez pu l’inventer et la citer, on la croirait écrite par vous, pour nous. Vous êtes réellement l’homme qui aimait les femmes et vous méritiez votre hommage en direct non pas de la croisette mais de chez Dame Skarlette.





Les photos et dessins de ce post (mis à part l'affiche de cinéma "L'homme qui aimait les femmes), ont été sélectionnées sur le blog de Gentleman W avec son aimable autorisation : http://www.nylon-volupte.com/


 

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